Proverbes 8,1-13 / Luc 16, 1-8
Seigneur notre Dieu, en ces jours de mémoire, nous sommes là, devant Toi, comme le gérant que tu as déclaré infidèle. Nous avons dilapidé tes biens.
Qui nous accuse devant Toi ?
Cette génération qui monte à notre suite.
Nous récapitulons notre histoire : « dans un monde de la guerre sans issue », à cause même de cela, écrivait Stephan Zweig, « nous sommes condamnés au dialogue sans fin, à la communauté et à la solidarité infiniment fragile qu’il organise ».
Merci Seigneur de nous confier encore cet infiniment fragile qui sont la paix et l’espérance.
Oui la Sagesse appelle encore. La voix des peuples premiers et de leur société sans état ne commence-t-elle pas à résonner plus clairement à nos oreilles ?
Par notre baptême, nous avons cessé d’appartenir à ce monde, mais d’espérer pour ce monde.
Nous rassemblées ici, ce matin, nous te le demandons renouvelle en nous le courage de l’Evangile et sois béni pour ce que déjà nous en mettons humblement en œuvre.
Amen.
