« Ils avaient une seule âme et un seul cœur tourné vers Dieu, ils avaient tout en commun, et on accordait à chacun en proportion de ses besoins personnels ». Ici, dans le livre des actes des apôtres nous puisons notre modèle économique, notre « utopie »
Vie économique
Le bien commun
L’homme est facilement dominé par le souci personnel. La mise en commun des biens, des choix et des décisions est une réponse. Elle nous invite à regarder au bien de l’ensemble de la Communauté, à entrer dans un chemin de partage et de confiance, à rechercher l’unité.
- Le don total de nous-mêmes nous entraîne sur un chemin de liberté.
- « Ne te remets pas sous l’esclavage de l’argent. » dit la Règle de Reuilly. Tous nos biens, qu’ils soient financiers, matériels, patrimoniaux, sont mis en commun et sont gérés par l’une de nous en concertation avec la prieure.
- Par ce choix, la mise en commun nous inscrit dans un esprit de partage et d’attention plus large : elle est d’une grande pertinence dans la société à laquelle nous appartenons, et dont nous sommes solidaires.
Notre modèle économique
Les ressources de la communauté des Diaconesses de Reuilly
La Communauté, si elle est abritée au sein de la Fondation Diaconesses de Reuilly, a une gestion propre, sans subsides de l’Etat ni de l’Eglise.
Nos ressources se déclinent en 3 axes :
- Les ressources propres, liées au fruit de notre travail (pensions, salaires), représentant actuellement 60% de nos ressources (en évolution par rapport aux avancées en âge)
- Les ressources liées à notre activité (accueil, artisanat, accompagnements et conduites de retraites) représentent 12% de nos ressources
- Enfin, les ressources liées à la générosité de nos amis (dons, assurances-vie, legs), représentent 28% de nos ressources.
Notre vie économique exprime une vie de foi et d’action de grâces pour tous les dons qui nous sont faits.